Depuis le début des années 1990, la fréquence des problèmes de santé psychologique au travail augmente de façon alarmante. Ils incluent entre autre l’épuisement professionnel, aussi appelé Burn-out.
Le burn-out – Définition
Le burn-out est un état d’épuisement émotionnel, physique et mental causé par un stress excessif et prolongé. Il survient lorsque vous vous sentez débordé, émotionnellement vidé et incapable de répondre aux demandes constantes. Au fur et à mesure que le stress se prolonge, vous commencez à perdre l’intérêt et la motivation qui vous ont poussé à assumer un certain rôle au départ.
L’épuisement professionnel réduit la productivité et prend toute votre énergie, vous laissant de plus en plus impuissant, désespéré et plein de ressentiment. Vous finirez par avoir l’impression que vous n’avez plus rien à donner, que vous ne valez rien.
Les effets négatifs du burn-out s’étendent à tous les domaines de la vie, y compris à la maison, au travail et dans la vie sociale. L’épuisement professionnel peut également entraîner des changements à long terme dans votre corps qui vous rendent vulnérable à des maladies comme le rhume et la grippe.
Signes et symptômes de l’épuisement professionnel
L’épuisement professionnel est un processus progressif. Il ne se produit pas du jour au lendemain, mais il peut s’installer progressivement. Les signes et les symptômes sont d’abord subtils, mais ils s’aggravent avec le temps. Considérez les premiers symptômes comme des signaux d’alarme indiquant que quelque chose ne va pas et qu’il faut s’en préoccuper. Si vous y prêtez attention et que vous réduisez activement votre stress, vous pouvez éviter un effondrement majeur. Si vous les ignorez, vous finirez par vous épuiser.
J’ai vécu 2 épuisements professionnels avec à chaque des signes récurrents comme une fatigue excessive, des pertes de mémoire et des douleurs au dos.
Si nous ne prenons pas garde aux messages envoyés par notre corps, nous pouvons finir en épuisement total et se retrouver avec des séquelles quelquefois irréversibles.
On ne se libère pas d’une chose en l’évitant, mais en la traversant
Cesare Pavese
